Bonjour les papas et les mamans,
Dernièrement, mon 2ème a été... compliqué.... et le pire est arrivé lors d'un rendez-vous médical, où il a été ... dur très dur... à courir de partout, à crier, à pincer son frère, à ne pas respecter la soignante, en lui poussant les bras ou en l'appelant "nounouille"... whooo ... ok, c'était fin juin, la fin d'une longue période scolaire et nos enfants étaient fatigués mais quand même... là ca fait beaucoup, je ne le reconnais plus... il n'y a pas que la fatigue, oui c'est sur !
A situation anormale, on creuse !
Les comportements ne sont que les conséquences, alors on va chercher à identifier et travailler sur la cause. Parce qu'un enfant ne sait pas forcement dire quand ca va pas. Il manque de mot, ou tout simplement, il ne comprend pas ce qu'il traverse.
Isabelle Filliozat, dans son livre "Il me cherche" (Comprendre ce qui se passe dans son cerveau entre 6 et 11 ans), nous explique que "l'attitude de l'enfant n'est pas un problème, mais une réaction à un problème. C'est une réponse liée à une situation, à une frustration affective ou une surcharge émotionnelle".
Avant tout chose, on écarte le piste médicale : si l'enfant couve quelque chose, cela va impacter son comportement... comme nous !
Puis, on vérifie la piste des besoins physiologiques : s'il a faim ou est fatigué, son comportement là aussi se voir impacté... comme nous là aussi !
Une autre piste est de vérifier que le parent est pleinement avec eux... si mon esprit est ailleurs, pris par le travail, les projets, les soucis.... mon esprit est occupé, je suis là sans être vraiment là... et les enfants le ressentent. On a le droit, en tant que parent de ne pas être pleinement dispo ce jour là, de ne pas avoir envie de jouer ou de faire de la pâte à modeler. Dans ces cas là, même 10 petites minutes pleinement avec eux, suffisent à les recharger en amour pour un bon moment.
D'autre part, on peut vérifier si leur besoin de mouvement, de courir, de sortir est pleinement comblé ?
On peut même organiser des séances de bagarres ! Ca défoule, ça apprend aussi à maîtriser ses gestes, et c'est un précieux moment de partage, qui recharge en amour ! Je vous invite à lire ou relire ces 2 articles :
Le soutien du conjoint(e) est précieux également, car il peut avoir un recul sur la situation que n'a pas forcement le parent qui a gardé l'enfant ce jour là.
Pour mon garçon, sa façon de dire que ça n'allait pas était de mettre le bazar, et de s'agiter... Maintenant je sais que dès qu'il s'agite ainsi il me passe le message suivant : "Maman, j'ai besoin que tu t'occupes pleinement de moi, que de moi".
Tout cela m'a rappelé à l'ordre : être plus avec eux, dans des moments de partage tels que des jeux, des câlins, en sortie.
Les comportements ne sont que les conséquences :
- Soit l'enfant nous renvoie nos propres comportements : si je crie... et ben il crie ! C'est logique, nous sommes leurs modèles, leurs guides... donc tout ce que le parent fait, l'enfant reproduit son modèle...
- Soit l'enfant est dans un mal-être, il nous passe un message mais manque de mots... c'est alors à nous, parents de chercher à décrypter ce que traverse notre enfant... et parfois ça n'est pas si simple.
Parfois un regard extérieur sur la situation aide : le conjoint, une amie,.... Et bien sûr je suis disponible pour vous en écoute parentalité / bien-être si vous en ressentez le besoin, n'hésitez pas !
A bientôt !
Elise
Illustration réalisée par Jika
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